Développement de l’économie numérique: Le cabinet Roland Berger propose son soutien à la Côte d’Ivoire
La délégation qui effectuait une visite de travail de 48 heures, en Côte d’Ivoire, a souhaité rencontrer le vice-Président en présence du ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé, afin de comprendre la vision et les priorités du gouvernement en matière de développement numérique et d’innovation.
Ce, dans la perspective que le cabinet contribue, aux côtés de l’Etat, à la réussite de la transition numérique de la Côte d’Ivoire. « Avec le vice-Président, nous avons discuté de sujets de grande importance dans le domaine du numérique, comme la formation; en particulier, la formation des plus jeunes, afin qu’ils puissent répondre aux besoins des entreprises.
Vous savez, les entreprises ont des besoins très opérationnels en matière de numérique. Il faut donc plus de codeurs, de développeurs, de concepteurs de sites internet, d’applications mobiles etc., pour répondre aux besoins croissants du pays en matière d’économie numérique », a déclaré Axelle Lemaire, à la fin de l’audience.
Les échanges, a-t-elle poursuivi, ont également porté aussi sur la question des start-up. En effet, Roland Berger pense pouvoir accompagner la création et le développement des jeunes entreprises innovantes et technologiques aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’international. « Il nous est possible d’accompagner la croissance des start-up ivoiriennes sur le continent africain mais aussi au niveau international », a soutenu l’hôte de Duncan.
Le dernier sujet abordé, a détaillé Axelle Le maire, a concerné le parc technologique Mahatma Gandhi sis dans la zone franche de Grand-Bassam, plus connu sous l’appellation Vitib (Village des technologies de l’information et de la biotechnologie).
Le cabinet Roland Berger se tient disponible à contribuer à faire de ce parc un pôle d’attractivité pour l’économie ivoirienne. « Ce projet qui doit participer au développement économique de la Côte d’Ivoire mais également de la région, peut être un véritable outil d’attractivité à l’international.
Nous avons envisagé comment il est possible de faire venir des entreprises technologiques, des acteurs de la formation, des start-up afin de créer un écosystème qui soit fructueux et hybride pour créer de la valeur pour la Côte d’Ivoire », a-t-elle conclu son intervention.
FAUSTIN EHOUMAN