Gestion des inondations et de la sécheresse : L’Autorité du bassin de la Volta lance un projet
le mardi 25 juin, à l’hôtel Pergola à Marcory, par l’Autorité du bassin de la Volta (Abv)) et ses partenaires. Ce sont l’Organisation météorologique mondiale (Omm) et le Partenariat mondial de l’eau Afrique de l’Ouest (Gwp/AO). Le projet va s’étendre sur quatre ans.
La cérémonie de lancement s’est faite au cours d’un atelier qui a enregistré la présence des représentants des structures nationales, des décideurs, des partenaires, des organisations régionales et des Ong.
Financé par le Fonds d’adaptation à hauteur de 7. 920.000 dollars, le projet sera mis en œuvre par l’Organisation météorologique mondiale (Omm). Cette initiative a été possible grâce à une résolution prise lors de la 32e réunion du Conseil du Fonds pour l’adaptation. La rencontre s’est tenue du 9 au 12 octobre 2018 à Bonn, en Allemagne.
« Notre ministère a pris conscience que la ressource en eau doit se gérer avec des données fiables. Car le phénomène du changement climatique n’est plus une vue de l’esprit. Au sortir de cet atelier, chacun des pays membres doit avoir des données pour prévenir les effets néfastes du changement climatique. Mais aussi et surtout prendre des dispositions permettant d’offrir des conditions de vie meilleures aux populations vivant dans la Volta », a souhaité le colonel Martial Mé, représentant le ministre des Eaux et Forêts.
Pour Robert Dessouassi, directeur exécutif de l’Abv, le fleuve Volta, « demeure la source incontournable pour la satisfaction des besoins des populations des six pays du bassin de la Volta, en termes d’approvisionnement en eau potable, de production hydro-électrique, d’exploitation industrielle… Toutefois, ce bassin nourricier subit depuis les années 70-80, les effets néfastes du changement climatique », très souvent aux lourdes conséquences telles que des pertes en vie humaine, a-t-il constaté.
« Le projet permettra aux Services météorologiques et hydrologiques nationaux (Smhn) et aux autorités compétentes des six pays riverains de disposer de solutions solides et novatrices pour la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation aux changements climatiques, y compris le renforcement des capacités pour le solutions fondées sur la nature et des approches participatives tenant compte des particularités liées au genre », a indiqué, pour sa part, Ramesh Tripathi, le chargé de projet à l’Omm.
A la suite de cet atelier, deux jours de rencontres techniques des partenaires, du 28 au 29 juin, viendront clore la rencontre.
Isabelle Somian