Projet d’une zone industrielle moderne : Faire de Dimbokro un pôle de développement économique régional
Projet d’une zone industrielle moderne : Faire de Dimbokro un pôle de développement économique régional
Le développement d’une zone industrielle moderne à Dimbokro est le projet qui était au centre des échanges entre le président du Conseil régional du N’Zi, N’Guessan Koffi Bernard, et Me François Serres, avocat d’affaires au Barreau de Paris et consultant auprès de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement (Bad). Cette séance de travail s’est déroulée, le vendredi 12 janvier, au siège du conseil régional du N’Zi à Dimbokro.
Au terme de cette audience, l’avocat d’affaire, s’est engagé à mettre son expertise en matière de partenariat public-privé au service de la réalisation de cet ambitieux projet qui permettra de faire de Dimbokro un pôle de développement économique régional. Ce, à travers des prospections auprès de grosses entreprises européennes pour qu’elles viennent s’installer dans la future zone industrielle de Dimbokro.
Le président du conseil régional s’est réjoui de cette rencontre d’affaire qui a pour but de lutter contre le chômage et la pauvreté dans sa région. Me François Serres était accompagné de M. Jean Bonin Kouadio, juriste, cadre de Dimbokro, et membre du cabinet d’avocats, François Serres et Associé. Ce cabinet connaît bien la Côte d’Ivoire pour avoir travaillé pour le compte du gouvernement ivoirien sur le cadre institutionnel des partenariats publics privés et sur le code des marchés Ainsi M. Bonin a-t-il décidé de mettre ses relations au service du développement de sa région tout en saluant la vision prospective du président N’Guessan Koffi Bernard qui entend, à travers ce projet, permettre aux populations de connaitre un lendemain meilleur.
Dimbokro est le chef-lieu de la région du N’Zi, situé à 240 km d'Abidjan. Elle a une population estimée en 2010 à plus de 60 000 habitants. Sa seule usine, Union industrielle des textiles de Côte d’Ivoire (Utexi), spécialisée dans la filature et la fabrique de tissu, qui faisait la fierté des populations est fermée depuis le 16 novembre 2017. Ce, suite à une interruption de la fourniture de courant consécutive au non-paiement de factures d’électricité estimées à 361 millions fcfa, et laissant environs 400 travailleurs au chômage. Nous osons croire que la réalisation de cette zone industrielle moderne, si elle est vraiment effective, redonnera de l’espoir aux populations de la région.
Une correspondance particulière