Tracasseries routières: Les transporteurs guinéens et ivoiriens engagés à éradiquer le phénomène

Tracasseries routières: Les transporteurs guinéens et ivoiriens engagés à éradiquer le phénomène
Tracasseries routières: Les transporteurs guinéens et ivoiriens engagés à éradiquer le phénomène
Tracasseries routiu00e8res: Les transporteurs guinu00e9ens et ivoiriens engagu00e9s u00e0 u00e9radiquer le phu00e9nomu00e8ne

Tracasseries routières: Les transporteurs guinéens et ivoiriens engagés à éradiquer le phénomène

Cette cérémonie marque le début d’un système nouveau, à savoir l’organisation et le suivi du trafic routier entre la Guinée et la Côte d’Ivoire par cette antenne et les douanes ivoiriennes et guinéennes.

Pour mener à bien ses activités, cette organisation a installé récemment son comité national de gestion présidé par Diallo Mamadou. Celui-ci a indiqué que la réouverture des frontières ivoiro-guinéennes a boosté les activités des opérateurs économiques guinéens résidant en Côte d’Ivoire. Cette nouvelle opportunité a suscité un rush pour s’approvisionner sur le marché Ivoirien en vue de rattraper le retard dû à l’épidémie d’Ébola qui a durement frappé la Guinée trois ans durant.

En effet, selon lui, par la lettre du 7 Avril 2000, l’Etat guinéen par le biais de l’Union nationale des transporteurs routiers de Guinée (Unttrci) a été autorisé par le ministère des Transports de Côte d’Ivoire, à installer une antenne en Côte d’Ivoire pour organiser le transport des personnes et des marchandises à destination dudit pays. Mais, le décès du premier président de cette structure et la crise d’Ébola ont empêché le bon fonctionnement de l’antenne. Ces périodes creuses ont favorisé des fraudes et autres pratiques anormales, notamment le racket aux différents postes frontières des deux pays. Depuis, c’est cette année que l’antenne a mis en place un comité de gestion nationale.

Cette cérémonie a suscité un intérêt et la participation effective des opérateurs économiques exerçant sur le territoire national, des partenaires privés et étatiques dont le Dg du Haut conseil des entreprises de transport de Côte d’Ivoire, Diaby Ibrahima et le lieutenant-colonel Gbaou Martin, chef du bureau des transits des douanes Ivoiriennes.

Ils ont souhaité que les transporteurs se conforment aux règles ivoiriennes pour éviter les tracasseries qui sont aussi combattues par le gouvernement ivoirien.

ALFRED KOUAME

Correspondant