Le parlement l’a fait « officier de l’ordre national à titre posthume » par les soins du vice-président et doyen d’âge de l’hémicycle, Diawara Mamadou, représentant le Président Guillaume Soro.

Le piquet d’honneur en présence de la plupart des députés a été également marqué par la remise symbolique du drapeau national à la famille du disparu. Parce que, d’un disparu, ce sont ceux qui lui ont été le plus poche qui en parlent le mieux. Et c’est au député Djê Vincent de Gohitafla, circonscription voisine de Zuénoula, qu’est revenu le soin de l’oraison funèbre.

Djê Vincent a dépeint « le parcours brillant » du défunt, rappelant « l’homme de conviction » qu’il a été et « ses prises de positions » qui allaient dans le sens de « la Côte d’Ivoire moderne ».

La famille du défunt, par la voix de Tié Bi Youan, a dit sa gratitude pour « le soutien » et « la compassion » des parlementaires depuis les moments de maladie du député.

A l’hommage de la Nation, a suivi une prière mortuaire à la mosquée de Bingerville, puis l’inhumation au cimetière de Williamsville.

Plus tôt, dans la matinée, à 9 heures, de nombreux députés avaient pris part à la levée du corps de leur ex-collègue à Ivosep, à Treichville.

Ainsi va la loi de la mort, qui passe sans amendement ni réserve, selon la seule volonté du maître du temps qui fait toute chose à temps.

Benoît HILI