BONOUA : PAR MANQUE DE SALLES, LE FOYER DU LYCEE MODERNE TRANSFORMEE EN SALLE DE COURS
BONOUA : PAR MANQUE DE SALLES, LE FOYER DU LYCEE MODERNE TRANSFORMEE EN SALLE DE COURS
La croissance exponentielle année scolaire après année scolaire de l’effectif des élèves du lycée moderne de Bonoua soumet les responsables de cet établissement secondaire à de nombreux défis d’encadrement et de formation. De 64 salles de classe au cours de l’année scolaire 2013-2014,le lycée est passé à 69 classes pour répondre au besoin de formation que leur impose l’évolution rapide de l’effectif. Mais en vain.
En effet, de plus de trois mille élèves déjà au cours l’année scolaire écoulée, le lycée moderne est passé à un peu plus de quatre mille en cette année scolaire 2014-2015. Obligé de « caser » les nouveaux affectés en sixième et en seconde, en plus des transférés, M. Koné Bakari, le proviseur dudit lycée a été contraint de faire aménager le foyer de l’école pour en faire une salle de classe. Et confronté à l’épineux problème des tables -bancs, les parents des élèves nouvellement transférés au lycée ont été appelés à la collaboration.
Qui devant la réalité des faits ont accepté de fournir quelques tables-bancs de sorte à permettre à leurs progénitures de prendre les cours dans les conditions idoines. A deux, ces parents unissent leurs efforts pour fournir un table-banc.Le déficit de tables-bancs ici comme ailleurs est devenu un casse tête pour le proviseur de ce lycée.
En outre, jusqu’à la mi -octobre, certains des élèves qui devaient recevoir les cours dans les quatre salles d’un des bâtiments en réfection éprouvent toutes les difficultés à le faire. Les travaux qui certes avancent, n’étaient jusqu’à cette date, pas encore achevés.
Les travaux d’extension d’un autre bâtiment, entamés depuis plus de deux ans, piétinent eux aussi, soumettant de ce fait, certains enseignants et élèves à la double vacation. Une sorte de solution technique au manque criant de salles de cours. Ce sont au total 71 élèves réaffectés de sixième et une vingtaine de réaffectés de seconde que doit gérer ce lycée pour cette année 2014-2015.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL