Divo: Le calvaire des demandeurs de cartes nationales d'identité
C'est un calvaire. En effet, il faut se lever à 4h pour espérer avoir une place de choix dans le rang quotidien devant les locaux de la sous-préfecture. « Cela fait un mois que je fais des vas et viens sans pouvoir faire le dépôt de mes dossiers », explique Ouingbé Zohou Débora, élève en classe de terminale B au collège racine de la ville.
Selon lui, il se réveille à 3h du matin chaque jour pour la sous-préfecture. Cependant, il n’est jamais parmi les 20 ’’lauréats ‘’ du jour reçu par les services compétents. A cause de cette situation, sui obligé de m’absenter des cours.
Dame Koné Fatoumata, commerçante à Abidjan ne dit pas autre chose. Elle qui depuis trois semaines tente sans succès de déposer ses dossiers pour l’établissement de sa Cni. " Je suis venue d'Abidjan. Je me rends à 4h du matin à la sous-préfecture avec tous les risques. Mais jusqu'à ce jour, mes documents sont sur les bras".
Un demandeur de la précieuse carte raconte qu'une femme a été agressée une fois devant la sous-préfecture aux environs de 5h du matin. Son porte-monnaie a été emporté par les bandits. Interrogée, la responsable du service de l'Oni de Divo a refusé de répondre aux questions.
Pour les populations, il faut créer des centres dans les chefs-lieux de sous-préfectures du département de Divo que sont: Divo-sous-préfecture, Hiré, Didoko, Nébo, Ogoudou pour décongestionner l'unique centre de Divo. Ce qui pourra mettre fin à leurs souffrances.
SOUMAILA BAKAYOKO
CORRESPONDANT REGIONAL