Contrefaçon et les produits frauduleux : Le programme de vérification de la conformité entre en vigueur ce 15 février
Contrefaçon et les produits frauduleux : Le programme de vérification de la conformité entre en vigueur ce 15 février
Selon le Comité national de lutte contre la fraude et la contrefaçon, la prolifération de produits frauduleux correspond à plus de 4000 milliards de FCfa par an.
Le programme de vérification de la conformité redémarre à partir du 15 février
Le programme de vérification de la conformité (Voc) reprend à partir du 15 février prochain. C’est Kaladji Fadiga, directeur général du commerce extérieur qui a annoncé la nouvelle, le 6 février à l’occasion d’une conférence de presse, au Plateau. « Les préoccupations des acteurs ont été prises en charge pour la reprise du programme de Vérification de la conformité », a rassuré le directeur du commerce intérieur en présence des prestataires, des consommateurs, etc.
Le démarrage de ce programme repart encore pour une phase pilote de trois mois. Il prendra fin le 15 mai prochain. Comme l’explique Kaladji Fadiga, le Voc a débuté en juillet 2018 avec une 1ère phase pilote qui a duré trois mois. Cette phase a permis d’évaluer le programme et de recenser les problèmes liés au processus d’une part et aux difficultés rencontrée de façon pratique par les opérateurs.
Dans le souci d’une mise en œuvre efficiente au profit de tous les acteurs, soutient le directeur général du commerce extérieur, le ministère de tutelle a accepté de suspendre l’application du Voc du 12 octobre 2018 au 15 février 2019.
Depuis la fin du programme de vérification des imporations (Pvi) en 2013, il n’exsistait aucun contrôle qualitatif des marchandises entrant sur le territoire ivoirien. Ce manque de contrôle a permis toutes formes de trafic et a eu pour conséquence la prolifération de produits frauduleux sur le marché à hauteur de 80%. Un chiffre correspondant à plus de 4000 milliards de FCfa par an, selon le Comité national de lutte contre la fraude et la contrefaçon. En Afrique de l’Ouest, selon une étude de la Banque africaine de développement (Bad) et la Cnuced, le commerce illicite entraîne plus de 26000 milliards de FCfa de perte en recettes fiscales. « Le problème est international et s’attaque à tous les types de produits », avertit Kaladji Fadiga. Les frontières terrestre, maritime ainsi que terrestres seront soumises à ces contrôles.
A l’occasion, le directeur général du commerce extérieur a appelé tous les acteurs à se joindre à une bonne mise en œuvre de ce programme, qui, estime-t-il, va permettre de protéger l’industrie locale, les emplois mais également les consommateurs.
A. K