Cette compétition co-organisée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a opposé d’entrée de jeu, des étudiants (trois par équipe) du Mali à ceux du Togo. Des échanges ont été axés autour de la problématique de l’usage des technologies de l’information et de la communication (Tic) par la jeunesse.  Autrement dit,  les Tic seraient-elles des causes majeures de la délinquance juvénile en Afrique ?  D’autres thèmes comme la politique ancestrale, l’excision est-elle à bannir, le terrorisme et les richesses du continent, la migration de la jeunesse africaine, un désastre pour le continent africain ? sont aussi au menu. Le Burkina Faso, la Guinée, le Benin, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les autres pays qui participent à ce rendez-vous. Les débats contradictoires se dérouleront du 26 février au 3 mars avec la finale. Les meilleurs seront primés.  Le Mali est le champion en titre de cette compétition annuelle organisée depuis trois ans par l’Ong Agir et l’action pour la conscience citoyenne. Qui se  présente sous forme d’un tournoi où des étudiants représentant leur pays sont évalués par un jury.  

A la cérémonie d’ouverture, Kanté Salimata, directrice de cabinet adjointe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  Ramata Ly-Bakayoko a transmis le message de la Première dame. Elle a rendu hommage à Aminata Maïga Kéita, épouse du Chef de l’Etat malien, pour avoir soutenu cette initiative en faisant sa promotion à travers le continent. Poursuivant, elle a donné le sens de cette rencontre. « Cette jeunesse a fait le choix de célébrer l’excellence à travers la parole, la parole bien dite, à travers son opinion soutenue de vérités issues de démonstrations  de faits vécus en Afrique et ailleurs »

Pour elle, la Copad servira de plateforme intellectuelle de l’Afrique du futur. Puisqu’elle est un outil d’éclosion de talents oratoires. « A la fin des débats, c’est notre Afrique qui gagnera en connaissance, en sagesse », a-t-elle déclaré.

Signalons qu’il s’agit pour la Copad d’engager les jeunes dans la construction de l’Afrique du futur et de mettre en lumière, le respect mutuel, l’affirmation de soi, l’éloquence, le respect mutuel. Les deux  premières éditions ont  eu respectivement au Sénégal et au Mali.

C. DALLET