La nutrition est le socle de la santé. Une bonne hygiène alimentaire est le premier bouclier sécuritaire contre les infections et la maladie. C’est sur la base de cette vérité scientifique que la Société ivoirienne de nutrition (Sin), portée sur les fonts baptismaux le 2 décembre 2013, organise tous les ans une manifestation dédiée à la promotion et à la vulgarisation de la science nutritionnelle, dite ‘‘Journée ivoirienne de la nutrition’’ (Jin).

La 5^e édition de l’événement, qui avait pour thème « Sécurité alimentaire et hygiène des aliments », a eu lieu hier au Pôle scientifique de l’université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville. Le président de la Sin, Georges Tiahou, a indiqué que cette réunion scientifique institutionnalisée est une plateforme d’échange et de valorisation des travaux de recherche et des expériences de terrain des professionnels de la santé, de l’agriculture, du commerce, des ressources halieutiques et animales et des secteurs connexes.

Le directeur coordonnateur du programme national de nutrition, le Dr Oka Kouamé, a, au nom de la tutelle, fait savoir que la Journée ivoirienne de la nutrition épouse la vision de l’objectif de développement durable 2 (Odd 2), stipulant qu’il faut « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ». Selon lui, la sécurité sanitaire implique nécessairement un accès à une alimentation saine et équilibrée.

Plusieurs communications ont meublé la Jin 2018. Elles portaient, entre autres, sur les « dangers chimiques dans l’Attiéké vendu sur le marché en Côte d’Ivoire », « l’effet des paramètres physico-chimiques sur la conformité microbiologique des eaux d’adduction de quatre localités ivoiriennes » et « les connaissances, attitudes, pratiques des ménages des quartiers précaires d’Abidjan en matière d’hygiène environnementale : cas de Bori-Bana ».

La conférence inaugurale de l’événement a été dite par le Pr Thomas Dadié, sur le thème central « Sécurité sanitaire et hygiène des aliments ». Plusieurs entreprises et structures partenaires professionnelles de l’alimentation ont installé des stands d’exposition de leurs produits sur place.

GERMAIN GABO