Tabaski au Plateau : La classe politique invitée à plus d’unité, de fraternité et de solidarité
Tabaski au Plateau : La classe politique invitée à plus d’unité, de fraternité et de solidarité
A l’instar des pays du monde, la communauté musulmane d’Abidjan-Plateau en Côte d’Ivoire a commémoré le sacrifice d’Abraham, appelé communément fête de l’Aïd-el-Kebir ou encore la Tabaski. A cette occasion, l’imam-recteur de la mosquée Salam (grande mosquée) de ladite commune, el hadj Cissé Djiguiba dans son sermon, a invité à la classe politique ivoirienne à « plus d’unité, de fraternité et de solidarité ».
« Notre environnement social est encore fragile, il faut éviter donc éviter tout ce qui peut entrainer la division. On ne peut rien obtenir dans la division et le rejet. A contrario, l’union a toujours été la force des grandes nations. Et le prophète Mohamed en a fait le socle de sa stratégie et de ces actions », a-t-il déclaré. Avant de marteler : « L’union se construit dans la solidarité. Et celle-ci doit être agissante dans tous les domaines de la vie ».
De ce fait, l’imam a réitéré son appel à l’endroit des hommes politiques en leur demandant d’une part, à s’approprier ces valeurs sus-citées, qui selon lui sont des « vertus spirituelles, humaines et sociales ». Puis, d’autres part, à « revoir le ton de leur discours dans la presse et à éviter les propos enflammés, injurieux et inutilement provocateurs ».
Pour ce qui concerne les fidèles musulmans, el hadj Cissé Djiguiba les a exhorté à « savoir obéir à Allah et à l’adorer entièrement sans rien lui associer ». Cette obéissance d’après lui, doit nécessairement tourner autour cinq piliers majeurs. A savoir : « Avoir une foi inébranlable en Allah. Faire confiance en Allah. Se confier entièrement en Allah, malgré les vicissitudes et les adversités auxquelles l’on est confronté. Rechercher constamment l’agrément d’Allah dans les actes de tous les jours. Et enfin, se conformer aux enseignements et prescriptions d’Allah ».
L’imam-recteur de la mosquée Salam d’Abidjan-Plateau a également déploré les divisions au sein des familles. Ainsi qu’à la course effrénée aux biens matériels et à la richesse qui selon lui, a fait place à « l’élevage des enfants et non à l’éducation de ceux-ci ».
Ainsi, a-t-il relevé que la célébration de la Tabaski doit être aussi un « moment de renouer les valeurs morales », pour éviter que ces différents mots minent la société. Mieux l’homme de Dieu a invité les fidèles à la « solidarité », qui selon ces dires, est un moyen d’atteinte des « objectifs, de soulagement de l’angoisse et les inquiétudes, d’augmentation de la productivité des entreprises et des institutions du pays ».
Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info