Pourquoi ce départ subit du poste de n°2 de l’Asec au moment où l’équipe renoue avec le titre ?
C’est une décision que j’avais prise depuis quelque temps en raison des contraintes nouvelles d’ordre professionnel. Je m’en suis ouvert au président Roger Ouégnin, qui a bien compris ma situation. J’ai préféré laisser l’initiative de la communication à la direction du club, pour que cela n’apparaisse pas comme un conflit de personnes ou comme s’il y avait un problème.

Pour certains, cette démission serait née d’une brouille entre vous et le président Ouégnin ?
Il n’y a pas de problèmes entre Me Roger Ouégnin et moi. Je reste membre du conseil d’administration. Mais, je ne suis plus disponible pour effectuer la mission qui m’avait été confiée. Le communiqué publié, hier, est clair et indique bien que ce changement se fait à ma demande. Je suis reconnaissant envers Me Ouégnin de m’avoir permis de connaître cette expérience et je reste pleinement membre de son équipe.

Vous étiez, pourtant, à tort ou à raison indiqué comme le successeur de Me Roger Ouégnin ?
Depuis l’année dernière, quand j’ai été nommé au poste de président-délégué du Conseil d’administration et que les gens disaient que Me Roger Ouégnin avait désigné son successeur, je leur répondais que la succession n’était pas ouverte. Les évènements me donnent raison parce que le président démontre qu’il a encore l’énergie qu’il faut pour occuper le poste qu’il détient actuellement.

Que pensez-vous du choix de Francis Ouégnin pour vous remplacer ?
Je crois qu’il n’y a aucun problème à ce niveau. Aujourd’hui, Francis Ouégnin occupe une position qu’il a toujours occupée et dont il connaît tous les contours. Dans les circonstances actuelles, c’est sans doute la personne la mieux indiquée pour ce poste.

Quelles seront désormais vos nouvelles ambitions avec l’Asec ?
Le football, c’est une affaire de passion. Ma passion pour l’Asec est intacte. Je reste toujours attaché au club que je continuerai de servir. L’Asec demain sera encore plus forte et c’est ce que nous souhaitons tous.

Interview réalisée par
Céleste Kolia